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'Boutique etrange' 1

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daisy-branighan's avatar
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Ceci est l’histoire de deux personnes banales coincées dans un univers complètement déjanté ! Humour, amour, combat épique et philosophie (eh oui ma p’tite dame !) sont au rendez-vous dans cette fan fic de seconde zone ! En prime, maître Ping vous donne des leçons de méditation ! N’attendez plus et venez vous aussi vous amuser avec les kangourous ninjas !
(CETTE HISTOIRE EST VERIDIQUE MAIS N'EST EN RIEN AUTOBIOGRAPHIQUE)

SCENE 1: BOUTIQUE ETRANGE

Sifflement musical dans une rue ensoleillée. Les gens étaient heureux, les oiseaux gazouillaient, les voitures polluaient… Bref tout était parfait dans ce tableau de la vie quotidienne.
Julie, aussi méfiante qu’un animal sauvage, redoutait ces journées trop belles où la perfection n'était qu'illusion. Elle préférait s’enfermer dans ses pensées tandis que ses pieds dévalaient les pavés.
Elle ne prêtait plus attention aux magasins qui bordaient la rue commerçante, elle les connaissait par cœur. D’abord le magasin de prêt-à-porter puis le magasin de jeux vidéo et pour finir la librairie. Quoi ? Une librairie ! Elle passa devant profondément troublée. Depuis quand une librairie s’était implantée ici ?
Un panneau indiquait:
"Braderie ! Tous les livres dehors sont à moins 50 % ! Profitez-en !"
Elle s’y arrêta et fureta entre les étalages à l'extérieur qui sentaient le papier jauni par les années. Un homme âgé sortit de la boutique un livre à la main, un large sourire barrant son visage ridé. Il salua Julie qui lui répondit poliment. « Ma parole ! Tout le monde déborde de bon sentiment aujourd’hui ! On se croirait dans un film américain ! » pensa-t-elle un peu décontenancée. Soudain tout ce bonheur dégoulinant de niaiserie mielleuse la dégouta. Elle secoua la tête pour chasser la nausée qui la gagnait et continua son exploration entre les vieilles éditions. Elle remarqua un jeune garçon qui en faisait de même. Leurs regards se croisèrent et celui-ci sembla aussi perplexe qu'elle vis-à-vis de ce commerce.
Elle décida d’aller jeter un coup œil par la porte vitrée. A l'intérieur, un jeune homme, apparemment le propriétaire, tenait la caisse, armé d’un sourire commercial pour le moins réussi. Celui-ci aperçut Julie et lui fit un signe amical de la main. Un peu honteuse, elle se retourna brusquement et percuta le jeune adolescent, celui qu'elle avait aperçu quelques minutes auparavant.

Le livre qu’il tenait à la main tomba par terre dans un bruit sourd. Ils se baissèrent et le ramassèrent tous deux. Ils se relevèrent ensemble chacun tenant une extrémité du livre. A son contact, un léger courant électrique parcourut la main de Julie.
Moment de flottement interminable.
Elle crut qu’elle allait tomber dans les pommes mais elle se retint de justesse à un présentoir. Aucun des deux ne lâcha le bouquin, comme si leurs mains y étaient collé par une force invisible.
Julie regarda le garçon. Lui aussi semblait au bord de la syncope mais il réussit péniblement à articuler :
- « Pourquoi je n’arrive pas à le lâcher ? »
- « Je … je ne sais pas » bredouilla-t-elle en scrutant les alentours, « en tout cas y a plus un chat. »
Un silence pesant s’était abattu sur la rue. « C’est comme si en une fraction de seconde tout le monde avait disparu » se dit-elle.
La porte de la librairie s’ouvrit subitement en grand en les faisant sursauter par la même occasion. Le propriétaire de la boutique sortit puis examina la porte en la faisant jouer sur ses gonds.
- « Il faut vraiment que je la graisse » dit-il d’un air préoccupé.
- « Bref ! »
Son attention revint sur Julie et le jeune adolescent.
- « Eh bah en voilà une fine équipe ! » continua-t-il sur un ton badin.
Il s’avança vers eux et regarda le livre.
- « Oh ! Quel curieux choix ! Vous avez choisi ce livre en même temps! Comme c’est rigolo ! »
- « Ah oui c’est très comique ! » ironisa Julie au bord de la crise d’hystérie.
Elle avait beau secouer sa main (ainsi que par effet de chaîne celle de l’adolescent) le livre y restait obstinément collé. Il lui était tout simplement impossible de lâcher ce maudit bouquin.
- « Voyons, voyons ! Ca ne sert à rien ! » lui reprocha gentiment le vendeur. « Bon laissez-moi vous expliquer les règles du jeu. »
- « Oh oh oh ! » coupa Julie.
- «Je crois qu’on va tous se calmer » continua-t-elle énervée. « Y a pas de règles de jeux à expliquer parce qu’il n'y a tout simplement pas de jeu ! Donc je vous propose bien amicalement de trouver une solution a ce léger problème ! »
De nouveau elle secoua sa main en désarticulant par la même occasion le jeune garçon.
- « Ou sinon ce petit problème risque de vous tomber sur le coin de la gueule ! » Finit-elle par hurler.
La mâchoire du vendeur se crispa. Puis de nouveau un sourire préfabriqué se fixa sur son visage parfait.
- « Mademoiselle a du répondant. Ceci ne donnera que plus de charme et d’intérêt au jeu. »
- « Mais bon sang ! Mais qu’est-ce qui se passe ! » cria le jeune garçon au bord des larmes.
- « Ce qui se passe c’est que vous avez touché un livre pour le moins curieux. Ce livre, voyez vous, est magique ! »
- « Bah moi je vois rien et c’est bien ça qui m’inquiète ! » s’exclama Julie qui avait reprit confiance en elle.
Le vendeur continua, ignorant superbement la remarque de la jeune femme.
- « Le principe du jeu est de tuer son adversaire pour revenir dans la réalité. »
- « Quoi ?! » coupèrent en chœurs les siamois temporaires.
Il acquiesça visiblement fatigué par ces interruptions intempestives.
- « Vous allez être envoyés dans un monde parallèle, « ce » monde. » dit -il en désignant le livre du doigt.
- « Ah bah bravo ! Je dois admettre que vous avez un certain don pour la mise en scène ! Non franchement bravo ! » s’exclama Julie, sarcastique.
- « Taisez-vous ! » s'exclama-t-il la voix plus forte mais le visage toujours aussi calme.
Elle se cabra mais garda son sang-froid. Et pour cause ! Ce simple haussement de voix lui glaça le sang jusqu’aux os. Elle ne savait pas de quoi était capable ce fou, donc autant ne pas le froisser, du moins pas tout de suite.
- « Je ré-explique : vous êtes des adversaires et pour revenir du monde où vous allez être envoyés, vous devez éliminer votre concurrent. C’est simple non ? »
Les deux se regardèrent ahuris.
- « En ce qui concerne les moyens pour le faire vous avez une totale liberté »
Il continua :
- « Mais vous avez un délai à respecter : un an. Si au bout de 365 jours personnes n’est mort de la main de l’autre, vous mourrez tout les deux.
Soudain il se tapa la tête comme s'il avait oublié quelque chose d’important avant de reprendre la parole.
- « Ah oui j’allais oublier, personne d’autre ne peut vous tuer encore moins vous-même. Donc pas de tentative de suicide s’il vous plait »
- « Alors on est bien d’accord ? Francis vous devez tuer Julie et vous Julie, vous devez tuer Francis. Vous avez compris le principe ? » continua-t-il tout excité.
- « Attendez! » commencèrent les deux participants contre leur gré.
- « Je prends ça pour un oui » dit-il visiblement impatient de les voir s’entretuer.
remerciement :
pour la correction :iconarwenarts:
pour la motivation :iconparchemin: et :iconmep-art:

et surtout merci a vous

si sa vous plait n’hésiter pas a watcher et à lâcher des commentaires complètement stupides!

suite ici!
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Comments88
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Sogeking-D's avatar
J'ai relu ta petite histoire, j'avais déjà lu il y a quelques temps, mais j'ai oublié ^^; (honte à moi). Donc, tout simplement un mot: original. Si si, très original, et j'aime beaucoup ta façon d'écrire; cette simplicité mélangée à une goutte d'humour (si si), ça en jette. Gros bravo, je m'en vais lire la suite.