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'La fin d'un monde' 1

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daisy-branighan's avatar
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                     Acte 1: "La fin d'un monde en annonce un nouveau"

_"Et là, des rats énormes m'agrippent et me clouent sur une table d'opération. Mon Dieu ! C'était vraiment horrible ! Je crois, ma fille, que c'est un signe du destin... Regarde la Bible ! Les rats sont annonciateurs de la fin du monde ! Que Jésus ait pitié de nos âmes et que la fin soit rapide ! Je ne supporterais pas une semaine de plus dans cet enfer !"
_"Maman ?"
_"Oui."
_"Tu es folle."
                                                           …

Voilà deux semaines que mère et fille étaient emmurées dans cet appartement. Deux semaines d'intenses lectures bibliques pour l'une et d'ennui mortel pour l'autre.
Élisabeth, 43 ans, récitait encore des passages du livre saint. A force de lecture déformantes, ces paroles se vidaient peu à peu de leur sens. Rebecca, sa fille, se sentait perdre pied à chaque seconde écoulée. Chaque jours s'échappait paresseusement et ressemblait comme deux gouttes au précédent. Elle se surprenait  à penser qu'il n'y avait pas de futur, aucun et nul part. Pas d'échappatoire, aucune rédemption. Rien.
Pas même un paradis.

Si elles étaient closes dans ce lieu sombre, c'était à cause de l'épidémie. Depuis plus d'un mois les gens devenaient dingues à cause de cette annonce à la télé. Accompagnée par la glose des journaux, la population sombrait dans la psychose.  
"Tout ça à cause de quelques clichés façon Roswell" Pensa Rebecca.
Les gens fuyaient la ville pour aller se réfugier dans ces "ilots de paix". C'était l'exode.
D'autres restaient cloitrés pour ne pas être contaminés. Comme eux.
_"Ton oncle va pas tarder. Va préparer du café."
Rebecca sortit de sa rêverie et se mit à chercher dans le cagibi.
_ "Ma fille, c'est une épreuve de Dieu" dit sa mère, enfoui dans un canapé, l'épais bouquin sur les genoux.
La jeune fille soupira. Il n'y avait rien de divin dans cette histoire.
_"Pendant que ça chauffe, tu veux bien me sortir le linge, chérie ?"
Elle s'exécuta gentiment tout en regardant par le carreau sales de l'appartement. La rue était déserte et balayé par le vent sec. Souvent des êtres décharnés erraient, à la recherche de quelque chose à manger. Mais tout était plus grave que sa mère pouvait l'imaginer. Elle le comprit le jour où elle vit un homme hurler, un bras humain dans les mains. Il  implorait le ciel de le pardonner de ses pêchés, son butin sanglant dans les bras.
Rebecca en avait été profondément choquée.
_"Le café ?"
La jeune fille frissonna et se pressa de vider la machine.
_"Ne me déteste pas, Rebecca. Ma foi c'est tout ce que j'ai."
_"Tu as tort, tu n'as pas que ça. Tu as moi, maman."
Le silence qui s'installa donna envie de pleurer a Rebecca.  
_"Quelqu'un cogne, va ouvrir si c'est ton oncle."
_"Oui, maman."
Alors voilà le premier chapitre de ma nouvelle histoire longue !
j'ai écrit pour l'instant une dizaine de page donc tout autant de chapitres mais l'histoire n'est pas compléte, ce n'est que le premier acte...

Dites-moi ce que vous en pensez ! merci !

la suite c'est là mes amigos ! =>[link]
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Comments36
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Blacky64's avatar
Il y 4 ou 5 passages que j'ai particulièrement apprécié.
Le tout donne à penser que la suite sera intéressante, je vais donc la lire :)